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Le Nid des Autruches (privé)
Pendant plusieurs mois, les japonais tenteront en vain de prendre Henderson Field. Dans la difficulté d'approvisionner leurs troupes en munitions et vivres, le commandement nippon ordonna l'évacuation de Guadalcanal en janvier 1943. Les Américains décident alors de passer à la contre-attaque et déploient pas moins de 140 000 hommes afin de reprendre les différentes îles Salomon. D'avril à août 1943, des combats incessants se déroulent souvent dans des conditions climatiques détestables…
4 Octobre 1943
Heure: 08h00
Amiral Spruance:
Bonjour Messieurs.
J'ai tout d'abord une information importante à donner aux chasseurs: Voici maintenant plus de deux ans qu'un programme top secret concerne l'amélioration de votre chasseur actuel le Wildcat et celui vient d'arriver sur votre base. Il s'agit du F6F-3.Ces appareils plus robustes et performants en tout points de vues, vous suivront dorénavant tout au long de ce conflit.
Dernière chose, vous voici affectés à la VF_27 toujours sous mon commandement. Cependant, je pense qu'il s'agit là de votre dernière mission dans ce secteur: le chef d'état major des armées dans le pacifique l'amiral Nimitz vient de me demander de vous transférer. L'endroit est encore top secret pour le moment.
Concernant la mission, nous allons aujourd'hui attaquer 2 objectifs différents:
Les B-24, votre mission aujourd'hui consiste à bombarder l'aérodrome de Vella Lavella.
Les Avenger vous devrez trouver un transport de troupes et le couler. Un rapport d'un PBY-5 nous informe que des navires font route sur l'aérodrome de Vella Lavella. Dernière position connue: Nord de l'île direction sud-est sur un 140°. Les B-24 et Avenger décolleront de la même base.
La VF_27 se cindera en deux pour les escorter.
Bonne chance.
Appareils disponibles: 8 Hellcat, 4 B-24J-100-CF et 4 Avenger
Dispo et position: Leader des “Dindons” (B24)
Statut fin de mission: RTB posé sur base intact
Revendications:
Récit:
Leader des “Dindons”, au volant de nos impressionnantes limousines dénommées B24, nous sommes encadré (et comment !) par trois chasseurs motivés. Face au vent sur une piste qui fait face à un bois, on fait vrombir nos multiples cylindres au dam de chasseurs avec leur zinc de moindre puissance. On retrouve là, la virilité des bombers moustachus qui affichent la couleur. Comme au brieffing, déco, virage lent sur la gauche, prise de cap au 310, ferraille rentrée, 2000 T/mn pour 1800 pieds minutes. Alti à atteindre 11000 pieds.Tout se passe comme sur le plan de vol. On se stabilise à 11000. Le mitrailleur voit l'objectif qui se profile dans nos midi. On règle notre angle de visée pile poil ainsi que l'on cale notre vitesse aux petits oignons. Pour une fois que ces bridés nous laissent tranquille, il vont voir ce que c'est un bombardement, non mais !!! On décide de faire notre boulot en professionnels aguerris: en deux passes. La première pour les surprendre, la deuxième pour les finir. Et là … bingo pour l'escadrille. Reste plus grand chose ! La meilleure, c'est que sur la seconde passe (sur notre cap RTB), notre Dindon3 (Lampatex) balance la purée sur deux bateaux accolés : il n'y a pas photo : les deux navires au tapis (pardon, aux crabes). Retour base touristique toujours à 11000. Attéro avec la légèreté de la plume de canard (plus léger qu'une plume d'autruche), on range nos zinc et ruée au mess pour l'apéro ( le dernier a payé!). Content le BB.
Dispo et position: Dindon 2, Bigbang Leader, et Lampatex n°3 (B24).
Statut fin de mission: RTB
Revendications:
Récit: Tout se passe plutôt bien à l'aller, mené de main de maître par notre glorieux leader Maximo (non, zut, c'est pas lui…). Pas de trace de Jap alentour, nos mitrailleurs paraissent sereins, et notre escorte également. Grâce à l'excellente visibilité, nous voyons de très loin à travers notre viseur de bombardement l'objectif, ce qui permet à Bigbang de nous ordonner de nous placer idéalement sur le bon cap de première passe, avec la consigne de lâcher 8 bombes à l'aller, et de garder les 8 autres sur la seconde passe. Après quelques petites corrections de cap pour un calage correct, je passe le pilotage à mon navigateur-bombardier qui largue les 8 premières bombes, et les regarde tomber sur le début de l'aérodrome japonais, explosant au passage un ou plusieurs avions parqués dans des boxes. Étant à 11 000 pieds, la DCA ne nous secoue que très légèrement, ce qui nous permet de nous replacer sereinement pour une seconde passe au retour. Seul notre leader a oublié ses propres consignes, en lâchant avec enthousiasme ses 16 bombes dès son premier passage. Quel bel exemple. Bref, bien que n'ayant lui-même plus rien à larguer, il nous ramène pile-poil sur l'aérodrome sur notre retour, pour la seconde couche. A travers le viseur, il semble ne plus y avoir grand chose entier en bas, à part quelques chasseurs et bimoteurs en début de piste (au nord). Je cale mon angle de visée selon les consignes, soit 34°, qui ont permis de toucher à l'aller. Aucune raison que ça ne marche pas non plus au retour, n'est-ce pas ? Mais, à mon grand désespoir, je vois ma bordée de 4 fois 2 bombes tomber à quelques dizaines de mètres à droite des boxes protégeant les appareils au sol. Merde, j'ai foiré cette deuxième passe, probablement à cause d'une légère correction de cap dans les secondes précédentes le bombardement. Heureusement, nous entendons Dindon 3, Tex, nous annoncer avoir touché au moins l'un des deux bateaux qu'il vient de bombarder, accrochés au quai en bordure de plage. Vu la fumée, on peut supposer qu'au moins l'un des deux ne transportera plus rien, ni hommes, ni matériel, et finira au fond de la rade. Le retour se passe sans souci, notre escorte ayant juste un petit coup de stress quand nous annonçons que nous mitrailleurs s'excitent quelques secondes. Mais tout rentre dans l'ordre très vite, et chacun prend son tour dans le circuit d'atterrissage. Nos trois B24 se posent comme des fleurs, avec seulement un petit stress de ma part lorsque je me pose une dizaine de secondes après mon leader qui m'annonce dégager à gauche. Donc, je dégage à droite, quand… mon très cher leader change d'avis, et indique dégager à droite. P… l'est bourré, ou quoi, le chef ? Je mets un grand coup de pied à gauche, et freine très fort pour éviter tout risque de collision au sol, ce qui serait vraiment trop bête après cette mission qui s'est déroulée comme sur des roulettes. Heureusement, tout se passe bien, et je me gare tranquillement à gauche de la piste, sur un emplacement de parking qui semblait n'attendre que mon B24. Et c'est avec joie que nous voyons atterrir sans problème notre escorte, à part Nyv qui s'est détourné sur la seconde piste pour aller visiter une cousine éloignée, nous a-t-il dit, qui sert dans le corps médical… Bref, sans commentaires… Et finalement, la journée se termine idéalement lorsque le rapport d'un chasseur de reconnaisance parti photographier en fin d'après-midi notre objectif revient avec des photos indiquant que beaucoup d'appareils japs ont été endommagés, un bateau a été coulé, et le second a un énorme trou au niveau de sa ligne de flottaison, et que plusieurs chars et autres véhicules, cachés dans les prairies et bois à proximité immédiate de l'aérodrome ont sauté sous l'effet de mes bombes larguées un peu trop à droite à la seconde passe. Ces kilos d'explosifs n'auront au moins pas été utilisés pour rien, et nos GIs ne se trouveront pas confrontés à ces tas de tôles fumants. Même nos collègues chasseurs nous félicitent au vu des photos. C'est pour dire comme notre intervention fut “frappante” !
Dispo et position: Poulpe 4 (Partizan, Easy, Vicking)
Statut fin de mission: RTB
Revendications:
Récit:
Une mission ordinaire dirons nous avec pour objectif ce matin de trouver et couler un convoi de navires. Décollage d'un PA situé juste au sud de l'aérodrome de la VF_27. Virage sur la droite et on monte tranquillement…4 Hellcat doivent nous escortés mais pour le moment on est un peu seul et isolé. On cercle en attendant notre escorte au nord-est du volcan quand 3 Ki nous tombent dessus…la chasse arrive aussitôt mais Partizan fera les frais de cette attaque lorsque je vois son avion explosé dans une boule de feu. Après 3 min de stress plus aucun jap dans le secteur et on décide de s'attaquer à un navire plus bas que Ralf venait de nous indiquer juste avant. Vick se lance le 1er mais sa torpille passe sous le navire, puis c'est au tour d'Easy mais là juste devant et quant à moi elle passera 30 mètres derrière ! Sur le coup les chasseurs doivent bien se marrer…RTB sans casse et la journée se termine mieux qu'elle na commencée puisque tard dans la nuit Partizan nous rejoint au bar: un Catalina venait de le récupérer quelques heures après son éjection.